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Le pinceau a envahi toute la page; épris d'une certaine liberté, il a dansé avec les couleurs. C'est une mise en forme, c'est une mise à nu en fin d'année.
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J’ai retrouvé le goût des belles choses, le besoin de rencontrer d’autres créatrices de mots, de couleurs, de merveilles, d’instants. J’ai appris la tolérance et le partage, j’éprouve chaque jour le désir de pousser de nouvelles portes et je chemine, enfin sans peur, vers ce pourquoi j’étais faite.
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-Des fois, je ferme les portes, je coupe le téléphone, je coupe ma voix, je ne veux plus rien. (… ) Que seule l’écriture vous sauvera. Écrire quand même malgré le désespoir. Non : avec le désespoir.*Il y a peu de temps, je laissais cette quatrième porte entr’ouverte, les filles n’ayant pas fini de grandir et j'entrais dans une cabane bien à moi, une cabane avec des fenêtres ouvertes sur… vous, une cabane d’écriture. *Marguerite Duras –Ecrire-
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Les sujets d’écriture ne me manquent pas, l’inspiration est là mais le quotidien dévore l’instant que je devrais consacrer à la création.Ma compagne de lecture de cet hiver s’appelle Sylvia Plath et elle ne cesse tout au long de ses Journaux et ses Letters Home de s’interroger sur la manière d’écrire ses poèmes, ses nouvelles et son roman et plus particulièrement après son mariage d’avec Ted Hughes, d’écrire tout en jonglant avec son couple et les questions domestiques propres à une bonne épouse
Lundi 25 février 1957 (…) Je commençais à craindre d’être en train de me laisser joyeusement aller à mon sens pratique et terre à terre. Au lieu d’étudier (…) ou d’écrire, je vais faire un gâteau aux pommes (…) Et je me disais, holà, attention, tu vas te réfugier dans le domestique (…) Et puis je viens d’ouvrir le merveilleux journal de Virginia Woolf que j’ai acheté samedi avec Ted (…)
*extrait des Journaux de Sylvia Plath