lundi 7 juin 2010

au delà d'une barrière

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Au delà d'une barrière ou d'une porte, la découverte de l'instant, un rayon de soleil sur la vie et fixé à jamais dans mon regard.

dimanche 30 mai 2010

apprivoisée...

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J'ai touché la nature
du bout de mes doigts et du bout de mes lèvres, j'y ai goûtée. De ses tons délicats et parfumés, elle m'a apprivoisée...

jeudi 13 mai 2010

une amitié en or

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Une amitié qui perdure, me gâte et me rassure par delà les clichés, un bouquet de fleurs qui résiste au temps.

lundi 12 avril 2010

la vie

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ou lorsque le réel prend le pas sur le virtuel.... je vis ma vie au lieu de la rêver. Ce que je vois par la fenêtre est la réalité.

(…) Et pourtant, il y a longtemps que la vie a commencé et même, lorsque petite j’attendais, c’était déjà la vie. *

* Milena Jesenska -Vivre-

de la fenêtre

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La fenêtre ouvre sur le monde et apporte la lumière. Elle donne vie à l'atelier. Mais elle est, en elle-même, un sujet à peindre. Avec elle, le dedans et le dehors forment un nouveau paysage construit autour et à l'intérieur du vide de l'ouverture.*

*F. Gaussen -Le peintre et son atelier-

mercredi 7 avril 2010

éloge des carnets de voyage

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Comme dans un voyage, où le bonheur du voyage, c’est de rendre brusquement désirable un lieu absolument étranger ; pouvoir s'imaginer, ne fût-ce qu'un instant, que c'est ici qu'on voudrait vivre.*

* B.Peeters

dimanche 28 mars 2010

et je danse...

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Chez moi, il y a bien sûr une porte ; j’en ai ouverte plusieurs, mais j’ai refermée celle-ci, je suis à l’intérieur. Je me sens beaucoup mieux maintenant, mes fondations sont solides, alors j'ose sortir, partir, je sais où je vais et j'y vais bien souvent à vos côtés, j'ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes d'or d'étoile à étoile et je danse*

*Arthur Rimbaud

samedi 20 mars 2010

dîner entre amis

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En ce début de printemps, la maison a accueilli de nouveaux amis. Ceviche de cabillaud et chardonnay Casillero del Diablo, épaule d'agneau, haricots verts à l'étuvé et sauce pebre; après quelques fromages, un flan aux poires, le tout arrosé d'un cabernet sauvignon Gato Negro.

samedi 6 mars 2010

ouvrir grand les volets

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Ne surtout pas fermer les yeux devant ce qui nous attend, ce qui arrive autour de nous, ne pas fermer la porte, ne pas se refermer sur soi.

… il faut garder le contact avec le monde réel, le monde actuel, tacher d’y définir sa place… *

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Une vie bouleversée de Etty Hillesum

mercredi 24 février 2010

d'un revers de la main

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D'un revers de la main, je balaye l'hiver et ses gelées, le gris du ciel et ses pluies diluviennes; le temps plus clément m'apporte le vent de l'amitié, l'envie de diner tous ensembles et d'un désir de vacances à deux...
D'un revers de la main, je me sens beaucoup mieux et prête à accueillir les couleurs d'une saison nouvelle.

samedi 20 février 2010

au coeur de mon carnet

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Tel un livre d’images, j’aime à le feuilleter quelquefois pour rêver sur ces traces, pour me souvenir des contours, pour m’inspirer de ces teintes, de ces textures pour peindre aux pastels à l’huile sur du papier kraft, ces portes que j’aime tant ouvrir à l’aide de mots, de traits et de couleurs.

lundi 15 février 2010

arrêt sur image

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Images d'un temps révolu, mais ses mots restent, là; sur la page des livres, l'écriture traverse tout même les portes fermées.*
A mon bureau, je continue à entrebâiller les portes; certaines résistent, alors mon regard traverse la fenêtre... Vue sur la mer.

*MD

samedi 13 février 2010

gelée

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L'hiver s'éternise et avec lui, la lassitude, la mélancolie et le désarroi s'installent insidieusement au creux de mon âme... A la recherche d'un moment de grâce où l'envie serait la plus forte, la confiance revenue, la quiétude pour compagne et ainsi me retrouver dans l'art, l'écriture et l'amitié.

mercredi 10 février 2010

la maison est l’intérieur du rêveur

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La maison est le refuge de tout individu, la possibilité du retour en soi, la maison est l’intérieur du rêveur. Chacune de ses pièces, ses étages a sa correspondance avec une des parties du corps et un des états de l'âme. A l’étage m’attendent les rêves à venir, quant au grenier, symbole de spiritualité, j’y range l'enfance, les souvenirs liés à ceux qui m’aiment, veillés par l’ange.

samedi 6 février 2010

une maison ouverte aux quatre vents

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Les gens sont parfois pour moi des maisons aux portes ouvertes. J'entre, j'erre à travers des couloirs, des pièces... *

Ce qui relie toutes les pièces d'une maison, c’est le couloir qui figure l'état transitoire, l’entre deux.

Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays.**

*Une vie bouleversée de Etty Hillesum
**Gandhi

lundi 1 février 2010

un regard noir...

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A l'atelier, l'encre, le crayon, la mine de plomb, le fusain déclinent depuis plusieurs mois une couleur qui se rapporte aux mots : ténébreux, couvert, brun, ébène, de jais, mélancolique, pessimiste, triste, macabre, funeste, sinistre, sale, crasseux, illégal, secret, occulte, ténèbres, pénombre...

Attendre la venue du blanc de lait, du bleu dragée, du presque azur souligné de jaune mimosa, de vert prairie avec une petite pointe de terre d'ombre pour se protéger d'un rouge tomate éclatant.

lundi 25 janvier 2010

se mettre à nue...

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Le pinceau a envahi toute la page; épris d'une certaine liberté, il a dansé avec les couleurs. C'est une mise en forme, c'est une mise à nu en fin d'année.

jeudi 21 janvier 2010

d'une porte, celle de l'atelier

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J’ai retrouvé le goût des belles choses, le besoin de rencontrer d’autres créatrices de mots, de couleurs, de merveilles, d’instants. J’ai appris la tolérance et le partage, j’éprouve chaque jour le désir de pousser de nouvelles portes et je chemine, enfin sans peur, vers ce pourquoi j’étais faite.

dimanche 10 janvier 2010

quand les larmes coulent, le coeur se met à la fenêtre

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-Des fois, je ferme les portes, je coupe le téléphone, je coupe ma voix, je ne veux plus rien. (… ) Que seule l’écriture vous sauvera. Écrire quand même malgré le désespoir. Non : avec le désespoir.*

Il y a peu de temps, je laissais cette quatrième porte entr’ouverte, les filles n’ayant pas fini de grandir et j'entrais dans une cabane bien à moi, une cabane avec des fenêtres ouvertes sur… vous, une cabane d’écriture.

*Marguerite Duras –Ecrire-

mercredi 6 janvier 2010

de l'impossibilité parfois de créer

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Les sujets d’écriture ne me manquent pas, l’inspiration est là mais le quotidien dévore l’instant que je devrais consacrer à la création.Ma compagne de lecture de cet hiver s’appelle Sylvia Plath et elle ne cesse tout au long de ses Journaux et ses Letters Home de s’interroger sur la manière d’écrire ses poèmes, ses nouvelles et son roman et plus particulièrement après son mariage d’avec Ted Hughes, d’écrire tout en jonglant avec son couple et les questions domestiques propres à une bonne épouse

Lundi 25 février 1957 (…) Je commençais à craindre d’être en train de me laisser joyeusement aller à mon sens pratique et terre à terre. Au lieu d’étudier (…) ou d’écrire, je vais faire un gâteau aux pommes (…) Et je me disais, holà, attention, tu vas te réfugier dans le domestique (…) Et puis je viens d’ouvrir le merveilleux journal de Virginia Woolf que j’ai acheté samedi avec Ted (…)

*extrait des Journaux de Sylvia Plath

samedi 2 janvier 2010

d'un palais vénitien

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Assises sur les bancs recouverts de toile blanche du Théâtre des Bouffes du Nord... Assises sur la gauche, cette fois-ci, avec un angle différent sur la scène, les gradins et les balcons, le tout dans des tons de blanc céruse, de rouge vermillon, d'ocre jaune, de terre de sienne imprégnés dans la matière brute des murs sous formes de trainée, de coulée, de tâche et d'aplat géométrique comme sur les murs d'un palais vénitien subissant la montée des eaux chaque année.