*
Au delà d'une barrière ou d'une porte, la découverte de l'instant, un rayon de soleil sur la vie et fixé à jamais dans mon regard.
lundi 7 juin 2010
dimanche 30 mai 2010
apprivoisée...
jeudi 13 mai 2010
une amitié en or
lundi 12 avril 2010
la vie
de la fenêtre
mercredi 7 avril 2010
éloge des carnets de voyage
dimanche 28 mars 2010
et je danse...
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Chez moi, il y a bien sûr une porte ; j’en ai ouverte plusieurs, mais j’ai refermée celle-ci, je suis à l’intérieur. Je me sens beaucoup mieux maintenant, mes fondations sont solides, alors j'ose sortir, partir, je sais où je vais et j'y vais bien souvent à vos côtés, j'ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes d'or d'étoile à étoile et je danse*
*Arthur Rimbaud
Chez moi, il y a bien sûr une porte ; j’en ai ouverte plusieurs, mais j’ai refermée celle-ci, je suis à l’intérieur. Je me sens beaucoup mieux maintenant, mes fondations sont solides, alors j'ose sortir, partir, je sais où je vais et j'y vais bien souvent à vos côtés, j'ai tendu des cordes de clocher à clocher, des guirlandes de fenêtre à fenêtre, des chaînes d'or d'étoile à étoile et je danse*
*Arthur Rimbaud
samedi 20 mars 2010
dîner entre amis
samedi 6 mars 2010
ouvrir grand les volets
mercredi 24 février 2010
d'un revers de la main
*
D'un revers de la main, je balaye l'hiver et ses gelées, le gris du ciel et ses pluies diluviennes; le temps plus clément m'apporte le vent de l'amitié, l'envie de diner tous ensembles et d'un désir de vacances à deux...
D'un revers de la main, je me sens beaucoup mieux et prête à accueillir les couleurs d'une saison nouvelle.
D'un revers de la main, je balaye l'hiver et ses gelées, le gris du ciel et ses pluies diluviennes; le temps plus clément m'apporte le vent de l'amitié, l'envie de diner tous ensembles et d'un désir de vacances à deux...
D'un revers de la main, je me sens beaucoup mieux et prête à accueillir les couleurs d'une saison nouvelle.
samedi 20 février 2010
au coeur de mon carnet
lundi 15 février 2010
arrêt sur image
samedi 13 février 2010
gelée
*
L'hiver s'éternise et avec lui, la lassitude, la mélancolie et le désarroi s'installent insidieusement au creux de mon âme... A la recherche d'un moment de grâce où l'envie serait la plus forte, la confiance revenue, la quiétude pour compagne et ainsi me retrouver dans l'art, l'écriture et l'amitié.
L'hiver s'éternise et avec lui, la lassitude, la mélancolie et le désarroi s'installent insidieusement au creux de mon âme... A la recherche d'un moment de grâce où l'envie serait la plus forte, la confiance revenue, la quiétude pour compagne et ainsi me retrouver dans l'art, l'écriture et l'amitié.
mercredi 10 février 2010
la maison est l’intérieur du rêveur
*
La maison est le refuge de tout individu, la possibilité du retour en soi, la maison est l’intérieur du rêveur. Chacune de ses pièces, ses étages a sa correspondance avec une des parties du corps et un des états de l'âme. A l’étage m’attendent les rêves à venir, quant au grenier, symbole de spiritualité, j’y range l'enfance, les souvenirs liés à ceux qui m’aiment, veillés par l’ange.
La maison est le refuge de tout individu, la possibilité du retour en soi, la maison est l’intérieur du rêveur. Chacune de ses pièces, ses étages a sa correspondance avec une des parties du corps et un des états de l'âme. A l’étage m’attendent les rêves à venir, quant au grenier, symbole de spiritualité, j’y range l'enfance, les souvenirs liés à ceux qui m’aiment, veillés par l’ange.
samedi 6 février 2010
une maison ouverte aux quatre vents
*
Les gens sont parfois pour moi des maisons aux portes ouvertes. J'entre, j'erre à travers des couloirs, des pièces... *
Ce qui relie toutes les pièces d'une maison, c’est le couloir qui figure l'état transitoire, l’entre deux.
Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays.**
*Une vie bouleversée de Etty Hillesum
**Gandhi
Les gens sont parfois pour moi des maisons aux portes ouvertes. J'entre, j'erre à travers des couloirs, des pièces... *
Ce qui relie toutes les pièces d'une maison, c’est le couloir qui figure l'état transitoire, l’entre deux.
Je ne veux pas que ma maison soit murée de toutes parts, ni mes fenêtres bouchées, mais qu'y circule librement la brise que m'apportent les cultures de tous les pays.**
*Une vie bouleversée de Etty Hillesum
**Gandhi
lundi 1 février 2010
un regard noir...
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A l'atelier, l'encre, le crayon, la mine de plomb, le fusain déclinent depuis plusieurs mois une couleur qui se rapporte aux mots : ténébreux, couvert, brun, ébène, de jais, mélancolique, pessimiste, triste, macabre, funeste, sinistre, sale, crasseux, illégal, secret, occulte, ténèbres, pénombre...
Attendre la venue du blanc de lait, du bleu dragée, du presque azur souligné de jaune mimosa, de vert prairie avec une petite pointe de terre d'ombre pour se protéger d'un rouge tomate éclatant.
A l'atelier, l'encre, le crayon, la mine de plomb, le fusain déclinent depuis plusieurs mois une couleur qui se rapporte aux mots : ténébreux, couvert, brun, ébène, de jais, mélancolique, pessimiste, triste, macabre, funeste, sinistre, sale, crasseux, illégal, secret, occulte, ténèbres, pénombre...
Attendre la venue du blanc de lait, du bleu dragée, du presque azur souligné de jaune mimosa, de vert prairie avec une petite pointe de terre d'ombre pour se protéger d'un rouge tomate éclatant.
lundi 25 janvier 2010
se mettre à nue...
jeudi 21 janvier 2010
d'une porte, celle de l'atelier
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J’ai retrouvé le goût des belles choses, le besoin de rencontrer d’autres créatrices de mots, de couleurs, de merveilles, d’instants. J’ai appris la tolérance et le partage, j’éprouve chaque jour le désir de pousser de nouvelles portes et je chemine, enfin sans peur, vers ce pourquoi j’étais faite.
J’ai retrouvé le goût des belles choses, le besoin de rencontrer d’autres créatrices de mots, de couleurs, de merveilles, d’instants. J’ai appris la tolérance et le partage, j’éprouve chaque jour le désir de pousser de nouvelles portes et je chemine, enfin sans peur, vers ce pourquoi j’étais faite.
dimanche 10 janvier 2010
quand les larmes coulent, le coeur se met à la fenêtre
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-Des fois, je ferme les portes, je coupe le téléphone, je coupe ma voix, je ne veux plus rien. (… ) Que seule l’écriture vous sauvera. Écrire quand même malgré le désespoir. Non : avec le désespoir.*
Il y a peu de temps, je laissais cette quatrième porte entr’ouverte, les filles n’ayant pas fini de grandir et j'entrais dans une cabane bien à moi, une cabane avec des fenêtres ouvertes sur… vous, une cabane d’écriture.
*Marguerite Duras –Ecrire-
-Des fois, je ferme les portes, je coupe le téléphone, je coupe ma voix, je ne veux plus rien. (… ) Que seule l’écriture vous sauvera. Écrire quand même malgré le désespoir. Non : avec le désespoir.*
Il y a peu de temps, je laissais cette quatrième porte entr’ouverte, les filles n’ayant pas fini de grandir et j'entrais dans une cabane bien à moi, une cabane avec des fenêtres ouvertes sur… vous, une cabane d’écriture.
*Marguerite Duras –Ecrire-
mercredi 6 janvier 2010
de l'impossibilité parfois de créer
*
Les sujets d’écriture ne me manquent pas, l’inspiration est là mais le quotidien dévore l’instant que je devrais consacrer à la création.Ma compagne de lecture de cet hiver s’appelle Sylvia Plath et elle ne cesse tout au long de ses Journaux et ses Letters Home de s’interroger sur la manière d’écrire ses poèmes, ses nouvelles et son roman et plus particulièrement après son mariage d’avec Ted Hughes, d’écrire tout en jonglant avec son couple et les questions domestiques propres à une bonne épouse
Lundi 25 février 1957 (…) Je commençais à craindre d’être en train de me laisser joyeusement aller à mon sens pratique et terre à terre. Au lieu d’étudier (…) ou d’écrire, je vais faire un gâteau aux pommes (…) Et je me disais, holà, attention, tu vas te réfugier dans le domestique (…) Et puis je viens d’ouvrir le merveilleux journal de Virginia Woolf que j’ai acheté samedi avec Ted (…)
*extrait des Journaux de Sylvia Plath
Les sujets d’écriture ne me manquent pas, l’inspiration est là mais le quotidien dévore l’instant que je devrais consacrer à la création.Ma compagne de lecture de cet hiver s’appelle Sylvia Plath et elle ne cesse tout au long de ses Journaux et ses Letters Home de s’interroger sur la manière d’écrire ses poèmes, ses nouvelles et son roman et plus particulièrement après son mariage d’avec Ted Hughes, d’écrire tout en jonglant avec son couple et les questions domestiques propres à une bonne épouse
Lundi 25 février 1957 (…) Je commençais à craindre d’être en train de me laisser joyeusement aller à mon sens pratique et terre à terre. Au lieu d’étudier (…) ou d’écrire, je vais faire un gâteau aux pommes (…) Et je me disais, holà, attention, tu vas te réfugier dans le domestique (…) Et puis je viens d’ouvrir le merveilleux journal de Virginia Woolf que j’ai acheté samedi avec Ted (…)
*extrait des Journaux de Sylvia Plath
samedi 2 janvier 2010
d'un palais vénitien
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Assises sur les bancs recouverts de toile blanche du Théâtre des Bouffes du Nord... Assises sur la gauche, cette fois-ci, avec un angle différent sur la scène, les gradins et les balcons, le tout dans des tons de blanc céruse, de rouge vermillon, d'ocre jaune, de terre de sienne imprégnés dans la matière brute des murs sous formes de trainée, de coulée, de tâche et d'aplat géométrique comme sur les murs d'un palais vénitien subissant la montée des eaux chaque année.
Assises sur les bancs recouverts de toile blanche du Théâtre des Bouffes du Nord... Assises sur la gauche, cette fois-ci, avec un angle différent sur la scène, les gradins et les balcons, le tout dans des tons de blanc céruse, de rouge vermillon, d'ocre jaune, de terre de sienne imprégnés dans la matière brute des murs sous formes de trainée, de coulée, de tâche et d'aplat géométrique comme sur les murs d'un palais vénitien subissant la montée des eaux chaque année.
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