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Cette nuit-là, une ambiance chaude et parfumée fut de la partie... Notre petite famille s'était réunie.
samedi 26 décembre 2009
mardi 22 décembre 2009
urbaine et éphémère
lundi 14 décembre 2009
écris tout ce qui te passe par la fenêtre
vendredi 11 décembre 2009
d'une vie légère
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Se débarrasser de tout ce qui sape son énergie : nourriture malsaine, gens inintéressants, objets encombrants, médiocrité du quotidien… J’ai entrepris tout doucement de m’alléger matériellement, de posséder moins d’objets, de trier pièce par pièce, tiroir après tiroir et de jeter papiers, livres et bibelots sans âme.
Se débarrasser de tout ce qui sape son énergie : nourriture malsaine, gens inintéressants, objets encombrants, médiocrité du quotidien… J’ai entrepris tout doucement de m’alléger matériellement, de posséder moins d’objets, de trier pièce par pièce, tiroir après tiroir et de jeter papiers, livres et bibelots sans âme.
mercredi 9 décembre 2009
quand viendra le soir
lundi 7 décembre 2009
touches de rouge
vendredi 4 décembre 2009
la cueillette
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Ce jour-là dans le verger de Maria, nous avions ramasser des pommes et sur le bord de la route, quelques poires. Le vent piquait et il fut décidé, pour notre goûter, de la confection d'un clafoutis aux pommes. La lumière s'adoucissait lorsque nous bûmes notre thé dans la cuisine enveloppées de l' odeur des pommes chaudes.
Ce jour-là dans le verger de Maria, nous avions ramasser des pommes et sur le bord de la route, quelques poires. Le vent piquait et il fut décidé, pour notre goûter, de la confection d'un clafoutis aux pommes. La lumière s'adoucissait lorsque nous bûmes notre thé dans la cuisine enveloppées de l' odeur des pommes chaudes.
jeudi 3 décembre 2009
à l'essentiel
*
Il me faut changer mon regard, il me faut vivre ma vie et non plus la rêver. C'est là l'essentiel. L’essentiel comme la construction du moi par l’écriture parfois intime.
L’écrit çà arrive comme le vent, c’est nu, c’est de l’encre, c’est l’écrit, et çà passe comme rien d’autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle la vie.*
* Écrire- M.Duras
Il me faut changer mon regard, il me faut vivre ma vie et non plus la rêver. C'est là l'essentiel. L’essentiel comme la construction du moi par l’écriture parfois intime.
L’écrit çà arrive comme le vent, c’est nu, c’est de l’encre, c’est l’écrit, et çà passe comme rien d’autre ne passe dans la vie, rien de plus, sauf elle la vie.*
* Écrire- M.Duras
mardi 1 décembre 2009
mon regard
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Parce que bien souvent, je me suis surprise lorsque j'étais dans une pièce, à porter mon regard vers la fenêtre. Celui-ci la traverse et s'éloigne le plus loin possible, voir même hors de la réalité... en fuite. Parfois mon regard s'arrête au bord... du cadre de la fenêtre, retenu par un détail. Mais je ne suis plus là.
Parce que bien souvent, je me suis surprise lorsque j'étais dans une pièce, à porter mon regard vers la fenêtre. Celui-ci la traverse et s'éloigne le plus loin possible, voir même hors de la réalité... en fuite. Parfois mon regard s'arrête au bord... du cadre de la fenêtre, retenu par un détail. Mais je ne suis plus là.
vendredi 27 novembre 2009
suspendue dans le vide
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(…) Elle choisit la maison la plus isolée, la plus haute sur la colline ? En vérité, ce n’était pas exactement une maison, plutôt une cabane de bois et de bambou, semblable à une maison sur pilotis suspendue dans le vide. En dessous, il y avait la vallée des oiseaux, une mer verte, et rien d’autre.*
*A. S sur les rives du Congo de -Elle, tant aimée- de Melania G. Mazzucco
(…) Elle choisit la maison la plus isolée, la plus haute sur la colline ? En vérité, ce n’était pas exactement une maison, plutôt une cabane de bois et de bambou, semblable à une maison sur pilotis suspendue dans le vide. En dessous, il y avait la vallée des oiseaux, une mer verte, et rien d’autre.*
*A. S sur les rives du Congo de -Elle, tant aimée- de Melania G. Mazzucco
mercredi 25 novembre 2009
ébauche
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Beaucoup de peintures me plaisent, mais celles qui sont faites à grands coups de brosses de peinture à l'huile ou de traits épais de pastel gras ont ma préférence; elles ressemblent à l'ébauche de la femme que je deviens, dans le regard des autres, dans l'appréciation de l'entourage... je ne suis pas finie, bien coloriée dans ma tête, mais un peu dans l'ombre, toutefois.
Beaucoup de peintures me plaisent, mais celles qui sont faites à grands coups de brosses de peinture à l'huile ou de traits épais de pastel gras ont ma préférence; elles ressemblent à l'ébauche de la femme que je deviens, dans le regard des autres, dans l'appréciation de l'entourage... je ne suis pas finie, bien coloriée dans ma tête, mais un peu dans l'ombre, toutefois.
mardi 24 novembre 2009
les jours de tempête
lundi 23 novembre 2009
rouge interdit
samedi 21 novembre 2009
lumière!
vendredi 20 novembre 2009
là
jeudi 19 novembre 2009
de l'âme polie comme un galet
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M’octroyer quelques soins et du plaisir, me nourrir de mets légers et sains, marcher dans la nature et au bord de l’eau, être amie avec moi-même, me respecter, tel est donc mon devoir premier. Méditer, lire, rêver, imaginer, créer, apprendre à être heureux pour soi seul. Les images intérieures sont aussi importantes pour l’âme que celles de la nature pour les yeux.
L'âme a la couleur du regard. L'âme bleue seule porte en elle du rêve, elle a pris son azur aux flots et à l'espace.*
*Guy de Maupassant
M’octroyer quelques soins et du plaisir, me nourrir de mets légers et sains, marcher dans la nature et au bord de l’eau, être amie avec moi-même, me respecter, tel est donc mon devoir premier. Méditer, lire, rêver, imaginer, créer, apprendre à être heureux pour soi seul. Les images intérieures sont aussi importantes pour l’âme que celles de la nature pour les yeux.
L'âme a la couleur du regard. L'âme bleue seule porte en elle du rêve, elle a pris son azur aux flots et à l'espace.*
*Guy de Maupassant
lundi 16 novembre 2009
dans une boite
*
Lorsque nous vivions en Afrique et notamment en brousse, il n'était pas envisageable de tenir des albums de photos. Il fallait trouver l'album, faire développer les photos et protéger ces photos de l'humidité ambiante et journalière; à cela s'ajoutait le risque de perdre la cantine les contenant, lors des nombreux déménagements et voyages. Donc les photos de notre famille, de notre enfance en Afrique, de notre vie tout court... se trouvent dans une boîte.
Lorsque nous vivions en Afrique et notamment en brousse, il n'était pas envisageable de tenir des albums de photos. Il fallait trouver l'album, faire développer les photos et protéger ces photos de l'humidité ambiante et journalière; à cela s'ajoutait le risque de perdre la cantine les contenant, lors des nombreux déménagements et voyages. Donc les photos de notre famille, de notre enfance en Afrique, de notre vie tout court... se trouvent dans une boîte.
samedi 14 novembre 2009
fin de voyage
vendredi 13 novembre 2009
de l'ombre à la lumière
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Parcourant les allées, les chapelles à la recherche de la solitude, dans cette demi obscurité, je me suis sentie sereine. Comme souvent dans ma vie, j’ai désiré m’approprier ces instants et j’ai cherché à capter la faible lumière qui s’accrochait ici ou là, au détours d’un pilier, au bord d’une voûte.
Lorsque le lendemain, à l’heure la plus chaude, je me suis engagée dans les allées de l’arboretum, j’aspirai cette fois-ci à la fraîcheur, à l’ombre de ces grands arbres pour certains rarissimes.
Parcourant les allées, les chapelles à la recherche de la solitude, dans cette demi obscurité, je me suis sentie sereine. Comme souvent dans ma vie, j’ai désiré m’approprier ces instants et j’ai cherché à capter la faible lumière qui s’accrochait ici ou là, au détours d’un pilier, au bord d’une voûte.
Lorsque le lendemain, à l’heure la plus chaude, je me suis engagée dans les allées de l’arboretum, j’aspirai cette fois-ci à la fraîcheur, à l’ombre de ces grands arbres pour certains rarissimes.
jeudi 12 novembre 2009
entre [ ]
samedi 7 novembre 2009
il pleut sur Paris
vendredi 6 novembre 2009
on pourrait imaginer que quelqu'un écrivit une histoire du bleu
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L’un d’entre nous parfois se tient debout près de la mer.
Il demeure là longtemps, fixant le bleu, immobile et raide comme dans une église, ne sachant rien de ce qui pèse sur ses épaules et le retient, si frêle, médusé par le large. Il se souvient peut être de ce qui n’a jamais eu lieu. Il traverse à la nage sa propre vie. (…) Il laisse en lui se déplier la mer : (…) [elle] le conduit sans hâte là où le ciel a seul le dernier mot (…) [là] où la tête rend un son creux après avoir craché son âme.*
*Le regard bleu – Une histoire de bleu de Jean Michel Maulpoix nrf Poésie/Gallimard
L’un d’entre nous parfois se tient debout près de la mer.
Il demeure là longtemps, fixant le bleu, immobile et raide comme dans une église, ne sachant rien de ce qui pèse sur ses épaules et le retient, si frêle, médusé par le large. Il se souvient peut être de ce qui n’a jamais eu lieu. Il traverse à la nage sa propre vie. (…) Il laisse en lui se déplier la mer : (…) [elle] le conduit sans hâte là où le ciel a seul le dernier mot (…) [là] où la tête rend un son creux après avoir craché son âme.*
*Le regard bleu – Une histoire de bleu de Jean Michel Maulpoix nrf Poésie/Gallimard
jeudi 5 novembre 2009
recherche cabane désespérément
samedi 31 octobre 2009
en voie de disparition
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