Une page pour y déposer des images et des mots. Est-ce l'image ou l'écriture. Les deux à la fois peut-être. Trouver le lien. Que l'image et l'écriture se mêlent indistinctement sur la surface blanche.
* (…) Elle choisit la maison la plus isolée, la plus haute sur la colline ? En vérité, ce n’était pas exactement une maison, plutôt une cabane de bois et de bambou, semblable à une maison sur pilotis suspendue dans le vide. En dessous, il y avait la vallée des oiseaux, une mer verte, et rien d’autre.*
*A. S sur les rives du Congo de -Elle, tant aimée- de Melania G. Mazzucco
* Beaucoup de peintures me plaisent, mais celles qui sont faites à grands coups de brosses de peinture à l'huile ou de traits épais de pastel gras ont ma préférence; elles ressemblent à l'ébauche de la femme que je deviens, dans le regard des autres, dans l'appréciation de l'entourage... je ne suis pas finie, bien coloriée dans ma tête, mais un peu dans l'ombre, toutefois.
* Près du canapé rouge et face à un feu de cheminée qui brûle les jours de tempête, de peur et de vide, s’alignent mes bibliothèques pour vous laisser une trace de mes lectures. J’y range peu à peu mes bouquins, le vent léger et libérateur de la connaissance.
* Mon boudoir, un lieu intime, si intime que l'on peut se permettre d'être toute autre et peint de rouge intense comme peut l'être ce qui est interdit...
* Phrases et images apportent du plaisir et donnent du courage, de la vitalité et de l’espoir. Alternez vos lectures avec l’écriture. Elle nous aide à interpréter ce que nous vivons. Vivez sous votre propre lumière.* *L'art de la simplicité de Dominique Loreau
* M’octroyer quelques soins et du plaisir, me nourrir de mets légers et sains, marcher dans la nature et au bord de l’eau, être amie avec moi-même, me respecter, tel est donc mon devoir premier. Méditer, lire, rêver, imaginer, créer, apprendre à être heureux pour soi seul. Les images intérieures sont aussi importantes pour l’âme que celles de la nature pour les yeux.
L'âme a la couleur du regard. L'âme bleue seule porte en elle du rêve, elle a pris son azur aux flots et à l'espace.*
* Lorsque nous vivions en Afrique et notamment en brousse, il n'était pas envisageable de tenir des albums de photos. Il fallait trouver l'album, faire développer les photos et protéger ces photos de l'humidité ambiante et journalière; à cela s'ajoutait le risque de perdre la cantine les contenant, lors des nombreux déménagements et voyages. Donc les photos de notre famille, de notre enfance en Afrique, de notre vie tout court... se trouvent dans une boîte.
* Mais ce périple ne s’arrête pas ici et maintenant... A quoi bon s'attarder près des phares du soir...Je dis, dans la lumière d'un petit matin: Reprenons la mer!
* Parcourant les allées, les chapelles à la recherche de la solitude, dans cette demi obscurité, je me suis sentie sereine. Comme souvent dans ma vie, j’ai désiré m’approprier ces instants et j’ai cherché à capter la faible lumière qui s’accrochait ici ou là, au détours d’un pilier, au bord d’une voûte.
Lorsque le lendemain, à l’heure la plus chaude, je me suis engagée dans les allées de l’arboretum, j’aspirai cette fois-ci à la fraîcheur, à l’ombre de ces grands arbres pour certains rarissimes.
* Août est un mois fantôme, un mois entre parenthèses, moi entre deux eaux, je sans les autres, je sans les mots, sans l'écriture, juste des images et au final le cœur et l'âme en attente…
* Il pleut sur Paris, il fait tout triste, couleur gris-baleine sur le quai de Seine, humeur glaciale sur le canal, un matin pas malin à la saint Martin.
* L’un d’entre nous parfois se tient debout près de la mer.
Il demeure là longtemps, fixant le bleu, immobile et raide comme dans une église, ne sachant rien de ce qui pèse sur ses épaules et le retient, si frêle, médusé par le large. Il se souvient peut être de ce qui n’a jamais eu lieu. Il traverse à la nage sa propre vie. (…) Il laisse en lui se déplier la mer : (…) [elle] le conduit sans hâte là où le ciel a seul le dernier mot (…) [là] où la tête rend un son creux après avoir craché son âme.*
*Le regard bleu – Une histoire de bleu de Jean Michel Maulpoix nrf Poésie/Gallimard
* La mer n’est pas loin, la maison a les pieds dans l’eau, calme et apaisante ou agitée et troublante, celle-ci fait office de baromètre. Cabane au bord de l'eau ou plus exactement avec vue sur la mer, carrément sur le sable, avoir les pieds dans l'eau, seule, seule, seule...
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